Fêtes de fin d’année : le commerce des bétails et volailles bat les ailes à Lomé
A trois jours de la fête de Noël, plusieurs activités commerciales dont la vente de bétails et volailles est morose à Lomé. De quoi donner des inquiétudes à des commerçants qui sont en train de boucler une autre année toujours marquée par les conséquences de la pandémie à Coronavirus.
Les périodes de fête sont généralement favorables pour la commercialisation des produits de la filière élevage. Elles permettent aux éleveurs et commerçants de jouir du fruit de leurs labeurs. Mais, malheureusement, plusieurs sont-ils à passer plusieurs journées sans rien vendre et rentrer à la maison les mains vides.
"Cette année, c’est tellement calme. Nous commerçant, avons toujours des mots pour nous encourager. On se dit, peut être que c’est parce que les salariés n’ont pas encore touché à leurs salaires" explique monsieur Kouko-Dara Fousseni, président des revendeurs des bétails et volailles au marché de Cacaveli.
Ces derniers espèrent que d’ici le 24 décembre, les fonctionnaires seront payés et que les effets rejailliront sur leurs ventes.
Avec l’initiative promotionnelle dénommée "Nupléplé de l’harmattan", actuellement en copurs sur le site du marché de Cacaveli, Il est possible pour les visiteurs d'acheter une chèvre à partir de 20 000 F CFA et un mouton à partir de 35 000 F CFA dans ce marché.
LIRE AUSSI : Togo : 10 000 tonnes de viande importées cette année
En effet, c’est dans un esprit de solidarité et dans l’ambiance des fêtes de fin d’année que les commerçants de ce marché ont de commun accord, réduit les prix de leurs produits, dans le cadre de l'initiative "Nupléplé de l’harmattan".
L'initiative, selon les informations, vise à réduir les prix de vente des marchandises, afin de les rendre plus accèssibles à toute la population du Grand Lomé, en cette période de crise sanitaire où la vie est devenue un peu chère.
La grande partie du bétail commercialisé au Togo provient du Burkina-Faso.
Selon des statistiques récemment rendues publiques par la Direction de l’Elevage, le Togo a importé en 2021, 10 000 tonnes de viande, 30 000 têtes de bovins, 40 000 petits ruminants et un million de volailles sur pied.
Ces chiffres montrent que le Togo est loin de répondre aux besoins en viande de sa population malgré les diverses initiatives mises en place pour booster le secteur de l’élevage.
