Sécurité alimentaire : la Banque mondiale appuie quatre pays ouest-africains
Le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (FSRP) vient en aide au Togo, en proposant de fournir aux structures du pays du matériel agricole motorisé.
Lancé officiellement le 15 juin 2022, le projet est appuyé par le groupe de la Banque mondiale, veut aider quatre pays : le Togo, le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, à hauteur d’environ 331,5 milliards FCFA. Il s’agit en effet de fournir à ces pays dans une première phase, des tracteurs et machines agricoles, motoculteurs, trieuses calibreuses et accessoires, au profit des structures partenaires.
Au Togo, un appel d’offres a été lancé à cet effet, par l’entremise du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et du développement rural (MAEDR), pour le compte du FSRP. L’idée, est de rechercher des soumissionnaires éligibles, capables de fournir de tels matériels, dans d’ici au 02 décembre 2022.
Le groupe de la Banque mondiale a annoncé son financement pour le FSRP à la fin 2021, chiffrant son aide à 570 millions $ (environ 350 milliards de FRCFA) au profit des pays précités de la sous-région, pour la première phase.
Des institutions sous-régionales impliquées
La première étape inclut également trois organisations régionales que sont la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).
Il s’agira de mettre en œuvre "un vaste programme d’accroissement de la productivité agricole, de promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intra régional et de renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles", précise la Banque mondiale.
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Selon Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO que cite l’institution financière internationale, « La prévention et la gestion des crises alimentaires sont mieux réalisées au niveau régional pour atténuer, diversifier et transférer les risques de production et permettre des économies d'échelle ». Comme pour justifier l’aide de la Banque mondiale, avant d’ajouter que « Ce programme permet une plus grande coopération pour assurer la sécurité alimentaire, aujourd'hui et à l'avenir, pour le bénéfice des populations de la CEDEAO ».
Le FSRP devrait toucher 4 millions de bénéficiaires directs, selon les premières prévisions de la Banque mondiale, notamment des agriculteurs (avec un accent sur les femmes et les jeunes), des petits producteurs et transformateurs, et des petites et moyennes entreprises agricoles.