Togo - vie chère : les femmes se lèvent pour un ‘Togo en noir’ chaque vendredi

La vie chère est la nouvelle pandémie dont souffre les Togolais. Les conditions de vie deviennent très difficiles pour plus d’un. Avec des salaires de misère récoltés par beaucoup, les travailleurs togolais sont désemparés. La faim, la pauvreté, la malnutrition, le désespoir, le suicide prennent place dans le quotidien de la population. Les femmes expriment leur ras-le-bol devant la presse avec une mobilisation des compatriotes et une interpellation du gouvernement pour un changement.

Apr 21, 2022 - 11:18
Apr 22, 2022 - 07:53
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Togo - vie chère : les femmes se lèvent pour un ‘Togo en noir’ chaque vendredi
Femmes togolaises, mères de la nation

Lors d’une conférence de presse ce mercredi 20 avril, une association de femmes dénommée ‘Femmes Pyramide’ mobilise la population au port du noir chaque vendredi en tout lieux sur toute l’étendu du territoire togolais et à la diaspora.

 

Nous, femmes togolaises (…) appelons les organisations de la société civile, les syndicats, les églises, les partis politiques, les étudiants, la diaspora, toutes les forces vives de la nation et la population togolaise à se vêtir de NOIR TOUS LES VENDREDIS jusqu’aux élections prochaines partout dans les marchés, les rues, les églises, les maisons et les lieux de travail au Togo et dans la diaspora, pour exprimer le ras-le-bol et dénoncer la vie chère, la pauvreté, la mauvaise gouvernance’. A déclaré l’association des femmes pyramide dans son discours liminaire à la conférence de presse.

 

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L’objectif de ces mesures prises par les femmes est d’exiger du Gouvernement, la satisfaction dans les plus brefs délais de sept (07) revendications.

 

Elles exigent la réduction des prix de l’essence, le péage, l’électricité, et des produits de première nécessité, l’augmentation du salaire minimum garantie à 50 000 F CFA, la création d’emplois au profit de la jeunesse, la prise de mesures sociales d’urgence au profit des populations vulnérables.

 

Ces revendications concernent aussi la libération des enseignants du SET et des élèves arrêtés suite aux récentes manifestation dans le secteur éducatif.

Elom SOGBALI Linguistique, journaliste et animatrice