Togo: stop à l’utilisation du glyphosate en 2020

Le Togo vient d’annoncer qu’à partir de l’année prochaine, les agriculteurs togolais n’auront plus le droit d’utiliser le glyphosate.

Decembre 20, 2019 - 10:08
Novembre 17, 2021 - 15:24
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Togo: stop à l’utilisation du glyphosate en 2020
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Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée. L'exposition au glyphosate augmentait de 41 % le risque de souffrir de ce cancer. Le glyphosate est l'un des herbicides les plus utilisés dans le monde.
Beaucoup de pays dans le monde (France, Vietnam, Autriche, etc.) ont déjà interdit son utilisation en agriculture. C’est le tour du Togo qui vient d’annoncer qu’à partir de l’année prochaine, les agriculteurs togolais n’auront plus le droit d’utiliser le glyphosate.

En effet, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Togo, du Glyphosate et tout produit le contenant est strictement interdit à partir de 2020. C’est avec une note informative du ministère en charge de l’agriculture que l’avertissement à été rendue publique en début de semaine.

Notons que selon le document, les dispositions du présent arrêté ne s’appliquent pas au Glyphosate ou tout produit le contenant expédié directement au Togo avant le 30 décembre 2019. Les justificatifs résultent des derniers titres de transport. En fait une période moratoire de douze mois a été accordée pour l’écoulement du glyphosate et tout produit le contenant introduit au Togo avant le 30 décembre 2019.

Assez connue sous le nom de Roundup, le glyphosate est beaucoup utilisé dans les fermes africaines malgré le fait qu’il soit révélé dangereux pour la santé. En effet, en mars 2015 le glyphosate a été classé par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CICR) comme étant un « cancérogène probable pour l’homme ». Alors que l’Afrique du Sud s’illustre comme l’un des plus grands consommateurs de ce désherbant, le Gouvernement Togolais pour sa part, se bat pour l’interdiction de son importation et de sa commercialisation car dit-on la santé avant toute chose. Un sincère remerciement au ministre Togolais de l’agriculture qui n’a aménagé aucun effort pour que cette interdiction soit une chose faite.