Togo : le dîner du paysan n’aura pas lieu cette année

Il n’y aura pas l’acte II de ce rendez-vous organisé par le Centre interafricain pour la promotion économique et les affaires (CIPEA). C’est encore un autre coup dur porté par la maladie à coronavirus aux événements nationaux.

Septembre 8, 2020 - 12:00
Novembre 19, 2021 - 10:21
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Togo : le dîner du paysan n’aura pas lieu cette année

C’est encore un autre coup dur porté par la maladie à coronavirus aux événements nationaux. La 2ème édition du dîner du paysan n’aura pas lieu cette année.

Prévue pour se tenir le 21 novembre prochain à Lomé, l’initiative du Centre interafricain pour la promotion économique et les affaires (CIPEA) a été reportée en 2021, apprend-on du Directeur Général du CIPEA, Laurent N’poh.

« Vu la situation sanitaire due à la progression du Covid-19 et conformément aux mesures prises par le gouvernement, nos activités du dîner du paysan sont reportées. Nous présentons toutes nos excuses aux entrepreneurs et aux partenaires techniques et financiers de l’événement », a-t-il déclaré.

Il a donc invité les uns et les autres au respect scrupuleux des mesures barrières pour que les retrouvailles soient beaucoup plus chaleureuses en 2021.

Le dîner du paysan, il faut le dire, est une initiative louable en ce que c’est un lieu où se retrouvent les agriculteurs et tous les acteurs qui sont dans le domaine agricole pour fêter une année d’activité.

Le monde paysan y rencontre les partenaires financiers, les acheteurs et les agrégateurs. Au cours de ce dîner, on trouve toutes sortes de mets traditionnels et locaux de chaque préfecture. Les plats sont préparés par les togolais.

C’est aussi un cadre d’exposition des produits bio, du savoir-faire culinaire de toutes les préfectures, et de présentation des partenaires comme le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA SA).

Pour cette 2ème édition malheureusement reportée, les organisateurs prévoyaient décerner des trophées et des médailles aux meilleurs entrepreneurs bio. Le meilleur plat bio ne serait pas en reste.

« A la première édition, il y a eu des partages d’expériences notamment sur ce qui a marché au cours de l’année agricole, ce qui n’a pas marché, les meilleurs moments que les paysans des différentes coopératives ont passés dans les différentes zones », a rappelé M. N’poh.