Togo : un maché presque désert

Le marché d’Avédji (vétoméssimé ou amétonsimé) est toujours presque vide. Les visiteurs se font rares. On peut les compter des doigts. Un petit interview avec la présidente de ce marché, Mme Sékou Yawavi sur l’avancement des activités au sein dudit marché.

Janvier 27, 2022 - 11:10
Janvier 27, 2022 - 11:50
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Togo : un maché presque désert
Présidente du marché amétossimé d'Avédji

Nzaranews : comment vont les activités dans votre marché ?

 

Présidente : les activités n’avancent pas dans le marché. Le marché ne s’anime pas. Les visiteurs sont rares. Nous trainons nos produits pendant environs 3 à 4 mois avant de les faire écouler. Ce qui fait que nous tombons en faillite.

Nous sommes nombreuses à bénéficier des fonds d’appui du gouvernement que nous devons rembourser.

Mais comme les produits que nous achetons avec ces fonds trainent avant d’être écoulés, alors que nous nous nourrissons quotidiennement dans ce que nous vendons, la plupart finissent toujours en faillite.

 

Nzaranews : quelles peuvent être les causes de ce problème selon vous ?

 

Présidente : Les gens ne viennent pas dans le marché à cause des problèmes d’argent. Presque tous les prix ont augmenté.

 

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Nzaranews : que faites-vous, les revendeuses de ce marché pour trouver de solussions à vos problèmes ?

 

Présidente : Les femmes du marché viennent souvent se plaindre chez moi. Elle me demande se que je fais pour que les choses s’améliorent.

Mais un travail d’ordre public ne se fait pas voire en même temps. Il y avait même un forage installé au sein du marché qui ne fonctionnent pas. On nous avait dit que les agents passeront pour sa réparation mais jusqu’ici rien.

 Les herbes poussent dans notre marché. Les femmes déplorent également cela surtout qu’elles paient chaque jour des tickets dont les fonds pouvaient servir à l’entretien du marché.

 Mais jusqu’ici, aucune solution n’est envisagée.

 

 Nzaranews : un mot de fin

 

Présidente : je remercie le président de la république, Faure Gnansingbé pour le travail qu’il est entrain de faire. Seulement que notre marché ne s’anime pas. Il faut des actions en ce sens. En plus la hausse des prix des produits nous enfonce. Nous l’exhortons à revoir la cherté des produits surtout de première nécessité comme le maïs. Et qu’il fasse quelque chose pour l’avancement de notre marché.

Elom SOGBALI Linguistique, journaliste et animatrice