Togo – transhumance : encore des affrontements
Une violence intercommunautaire s’est produite entre peuhls et autochtones dans un village à Kousountou dans la commune tchamba 2 dans la nuit du 4 au 5 février dernier.
La colère de plusieurs personnes dans plus d’une localité de ce milieu est parti du meurtre suite au viol d’une dame.
Ces différents ont eu pour conséquence une personne disparue, 25 cases des peuhls incendiées, 101 bœufs abattus, des blessés et des personnes déplacées.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane a fait le déplacement sur les lieux pour calmer le désastre.
‘Le crime est à condamner et l’abattage des bœufs également. On ne doit pas se faire justice soi-même’ a déclarer le ministre à l’endroit des communautés.
LIRE AUSSI - Togo : transhumance transfrontalière, la mise en quarantaine continue
Il faut noter que pour éviter les conflits entre populations locales, les exploitants agricoles qui déplorent la dévastation de leurs champs et parfois le viol et nomades venant des autres pays de la région, le Togo a mis en place un Plan opérationnel de Gestion d Transhumance (POGT).
Ce plan prévoit des couloirs d’entrée et sortie à emprunter sur les nouvelles cartes régionales, et définit également les rôles et les consignes à respecter à chaque étape par les acteurs impliqués dans le processus.
Le gouvernement avait aussi appelé au respect strict de ces règles afin d’éviter des accrochages entre éleveurs peuhls et populations autochtones.