Togo : restauration de la forêt sacrée de Tadéri
Le gouvernement Togolais ambitionne reboiser 1.400.000 hectares d’ici 2030. Pour ce faire, les pouvoirs publics veulent associer les communautés à la base.
A cet effet, l’ONG Jeunesse en Actions Conjuguées pour un Développement Durable (JACDD) a lancé dans le canton de Faré, une localité située à 25 km au sud de Mango, le projet « Restauration et valorisation de la forêt sacrée de Tadéri ».
Avec l’appui du Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes (MDBJEJ) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le projet de l’ONG JACDD, est prévu pour une durée d’un mois.
Intervenant dans le domaine de l’environnement, l’éducation et le social, l’objectif de cette action de l’ONG JACDD, est d’améliorer le couvert végétal et la protection de la forêt de Tadéri à travers les opérations systématiques de reboisement.
L'enjeu est aussi de faire face à la gestion de la biodiversité, à la lutte contre la dégradation des terres, le changement climatique et d’améliorer les moyens de subsistance des communautés grâce à un rétablissement de l’équilibre entre les avantages écologiques, sociaux et économiques.
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Ce projet entend également renforcer les capacités des leaders communautaires sur les changements climatiques et la protection de l’environnement, ainsi que la sensibilisation sur le bien-fondé du reboisement et la mise en place d’une brigade de jeunes volontaires pour la protection de la forêt de Taderi.
L’urgence est alors de créer de nouvelles plantations, d’enrichir les zones dégradées et d’augmenter le taux du couvert forestier. Ainsi, 520 jeunes plants de kayas ont été mis en terre sur une superficie de 2.5 ha sur le site de la forêt de Tadéri, afin de donner le ton à cette opération.
Soulignons que la restauration des paysages forestiers est un processus à long terme qui permet de regagner la fonctionnalité écologique et d’améliorer le bien-être humain au sein des paysages forestiers déboisés ou dégradés.
Les Togolais ont en effet besoin d’une réelle restauration forestière afin de concilier leurs efforts de protection environnementale et leur consommation en bois-énergie. Les projections officielles indiquent que les besoins en bois-énergie du Togo pourront augmenter en 2030, si rien ne fait d’ici là. Il urge pour ce faire, de restaurer nos forêts.
