Togo : politiques alimentaires méconnues des agriculteurs

Août 26, 2021 - 13:59
Novembre 24, 2021 - 15:45
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Togo : politiques alimentaires méconnues des agriculteurs
Des acteurs du monde agricole Togo||

Les conclusions du dialogue sur les politiques et systèmes alimentaires pour la réalisation du droit à une alimentation adéquate au Togo ont été présentées ce 26 août à Lomé.

Cette enquête révèle qu’au Togo, les politiques alimentaires sont méconnues par beaucoup d’acteurs.

Le projet « Dialogue sur les politiques et les systèmes alimentaires » est une initiative de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA). Au Togo, ce projet est piloté par l’ONG Floraison, en collaboration avec le Réseau africain pour le droit à l’alimentation (RAPDA-Togo) et d’autres acteurs.

Le projet vise à instaurer un dialogue entre les différents acteurs et les parties prenantes impliqués dans les politiques et les systèmes alimentaires pour la réalisation du droit à une alimentation adéquate et la souveraineté alimentaire au Togo, afin de soutenir la mise en place d’une  politique africaine de l’alimentation.

Le rapport de cette initiative montre qu’il existe bien au Togo des politiques en lien avec l’alimentation. Ces politiques sont principalement des politiques sectorielles et concernent l’agriculture, l’eau, la santé, le commerce. Mais l’opérationnalisation et la mise en œuvre de ces politiques restent faibles. Ces politiques ne sont pas connues par manque de communication autour d’elles.

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« Les acteurs concernés ne sont pas toujours impliqués dans le processus d’élaboration, de suivi et d’évaluation de ces politiques. L’approche droits humains et celle de l’alimentation saine ne sont pas toujours considérées », note le rapport.

L’enquête révèle également que les femmes s’occupent pour la plupart des questions liées à l’alimentation dans les ménages et dans la société en général.

Les défis relevés concernent aussi l’organisation des acteurs et des consommateurs pour mener des actions de plaidoyer, la création d’un espace de dialogue sur les politiques et les systèmes alimentaires, la mobilisation des ressources pour assurer le suivi et l’évaluation des politiques alimentaires, l’enclavement des zones de production par rapport aux zones de consommation qui ne facilite pas les circuits d’approvisionnements…