Togo: l'eau et la terre, des richesses à exploiter!
En 2015, à la fin de sa formation universitaire, Sodjina décide de valoriser l’eau et la terre ; pour lui, ces deux éléments constituent une importante source de richesses à exploiter.
Titulaire d’un Brevet de technicien supérieur (BTS) en Gestion des collectivités locales, Koffi Sodjina Odjo est un jeune, qui depuis l’enfance rêvait de pratiquer l’élevage. Au cours de ses études, il disposait de quelques têtes d’animaux qu’il élevait d’une façon traditionnelle.
En 2015, à la fin de sa formation universitaire, il décide de valoriser l’eau et la terre ; pour lui, ces deux éléments constituent une importante source de richesses à exploiter. Pour le réaliser, il démarre donc un élevage semi-moderne de volailles locales (poules particulièrement), chèvres et poissons. Construire un modèle d’entreprise agricole de premier rang au Togo et dans la sous-région, tel est son objectif.
Créée en 2016, l’unité d’élevage nommée « Terre et Océan d’Or » est installée à Adakpamé (Lomé). Afin de s’armer pour mener à bien ses activités et atteindre son objectif, il participe à plusieurs formations, en 2017 et 2018, en entrepreneuriat et en techniques de création et de gestion d’entreprise ; il se fait former également sur les activités aquacoles à la Station de recherche halieutique d’Agbodrafo.
Sodjina ambitionne de participer à la réduction de l’importation des produits carnés et halieutiques, d’une part et d’autre part, mettre à la disposition de la population des produits de qualité. Pour ce faire, il compte exploiter les potentialités, les cours d’eau entre autres, que regorge le Togo et qui ne sont pas entièrement exploitées pour développer son activité.
En 2018, avec l’appui du PASA, il a construit un nouveau poulailler de deux bâtiments, chacun compartimenté en chambres des reproducteurs, couvoir, maternité et chambre des jeunes. La jeune entreprise a également été dotée de matériels d’élevage telle qu’une couveuse d’une capacité de 50 œufs, des mangeoires, des abreuvoirs, …
L’entrepreneur s’est fixé l’objectif de disposer d’au moins 50 000 volailles, 50 000 têtes de chèvres et produire 50 000 tonnes de tilapias d’ici 2025. Pour cela, il lui faut construire un autre poulailler et acquérir du matériel supplémentaire à savoir une couveuse d’une capacité plus grande que celle qu’il possède actuellement, une éleveuse, une déplumeuse. Dans le but d’atteindre cet objectif, un appel est lancé aux bonnes volontés qui voudraient bien l’appuyer.
Pour lui apporter votre soutien, suivez ce lien: http://nzara.co/odjo
