Togo: Faure Gnassingbé demande le soutien des cotonculteurs à Atakpamé !

Le chef de l’Etat togolais était lundi face aux producteurs de coton à Atakpamé.

Janvier 14, 2020 - 10:36
Novembre 17, 2021 - 15:37
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Togo: Faure Gnassingbé demande le soutien des cotonculteurs à Atakpamé !
Nzara-Président Faure

Le chef de l’Etat togolais était lundi face aux producteurs de coton à Atakpamé (167 km au nord de Lomé). Faure Gnassingbé a présenté à ces hommes et femmes cotonculteurs, les défis auxquels le Togo est confronté. Il a à la fin demandé à ses compatriotes de le soutenir le 22 février prochain, afin que tous ces défis soient relevés.
Selon M. Gnassingbé, le rêve aujourd’hui, c’est d’aller à la transformation sur place de la grande quantité de la fibre de coton. Et pour y arriver, les cotonculteurs ont un rôle majeur à jouer, a-t-il déclaré.
« Notre rêve, c’est de passer à l’étape supérieure : la transformation du coton en fils et des fils aux tissus et des tissus aux vêtements que nous portons. C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui et que nous avons inscrit dans le Plan national de développement (PND) », a-t-il lancé.
Cette transformation, propose Faure Gnassingbé, n’est possible que lorsque la production du coton sera augmentée. Le Togo a l’ambition d’atteindre 200.000 tonnes à l’horizon 2022.

« Nous avons pu rencontrer les investisseurs qui sont dans le textile. Ils nous ont clairement dit qu’ils pourraient venir s’installer au Togo mais la production est insuffisante. Je crois fermement que nous pourrons faire beaucoup plus et que nous arrêterons de vendre la fibre de coton. Il faut que demain, nous puissions vendre des vêtements, des tissus », a-t-il insisté.
M. Gnassingbe n’a pas manqué de rappeler aux producteurs de coton d’Atakpamé que le Togo a déjà connu cette période glorieuse.

« Cette période, nous pourrons la retrouver. Et cette fois-ci, nous ne vendrons pas seulement dans notre pays le Togo mais en Europe et aux Etats-Unis. C’est possible parce que nous en avons les moyens. Le coton est de qualité, les cotonculteurs sont désireux de produire plus pour gagner plus. Nous l’Etat, nous sommes en train de convaincre les autres partenaires à continuer à s’impliquer dans ce secteur », a-t-il ajouté.

Le ‘champion’ de l’Union pour la République (UNIR) a aussi rappelé les tristes événements qui se sont produits à Atakpamé il y a une dizaine d’années.

« Le pays a traversé une période douloureuse et la filière ne s’est pas bien portée. Pour conséquence, il y a eu une crise de confiance », a-t-il souligné.

Aujourd’hui, a-t-il lancé, la confiance est revenue, l’Etat a mis en place les mécanismes pour que le secteur du coton ait de bons jours devant lui. Tout cela, a-t-il indiqué, c’est que l’Etat a pris des dispositions en injectant des ressources financières pour que les crédits de campagne soient plus abondants.
Cependant, a noté M. Gnassingbe, tout cela n’est pas possible s’il n’y a ni paix, ni sécurité.

« S’il n’y a ni paix ni sécurité, vous ne pouvez pas vaquer librement à vos occupations. Si vous me soutenez, nous allons relever ces défis », a-t-il conclu.