Togo : des astuces pour réussir la culture d’igname

Dans certaines localités, les buttes pour la culture d’ignames sont déjà en place. La campagne 2022-2023 s’annonce. Il existe quelques stratégies pour réussir la culture des ignames.

Fevrier 16, 2022 - 15:59
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Togo : des astuces pour réussir la culture d’igname
Des ignames

Selon le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, une température entre 25 et 30° C est idéale pour bien faire pousser les ignames. Les tubercules sont cultivés dans les milieux où il y a  au moins 5 mois de pluies.

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L’igname a besoin des sols profonds perméables et riches en humus. Pour l’ l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), il est important de défrichez très tôt avant l’arrêt des pluies un terrain riche et sans cailloux si vous voulez planter les ignames précoces. Il faut défricher à partir du mois de mars le même type de terrain si c’est les ignames tardives. Laissez quelques herbes pourrir sur le sol et éviter de les brûler.

 

Les buttes peuvent se faire sur un sol peu fertile. Dans ce cas, elles doivent être espacées de 1.5m x 1,5m soit 4450 buttes /ha. Sur un sol riche on peut avoir 5000 buttes/ha (1.40m x 1,40m). Les buttes ont 40 cm à 80 cm de haut. Dans les bas-fonds, il est conseillé de faire de grosses buttes (80 cm à 1 m de haut) pour avoir de très gros tubercules.

 

‘‘Vous pouvez faire aussi des billons à la grande houe (daba), de gros billons à la charrue ou avec une billonneuse. Les billons ont 30 à 80 cm de haut. L’écartement entre les billons est de 1,5m et de 1m entre les plants soit 6600 plants à l’hectare. Les billons permettent à la plante de mieux profiter de l’eau de pluie retenue dans les sillons. Il est aussi difficile aux rongeurs de causer des dégâts aux tubercules. Il est recommandé de choisir des semenceaux non pourris et qui ne portent pas des taches blanches. Les semenceaux peuvent être des tubercules entiers ou des fragments de tubercules’’, souligne le ministère chargé de l’agriculture.

J. Lass Journaliste spécialisé en Agriculture, J. Lass collabore avec plusieurs médias dans différents pays. Il est passionné par l'agriculture et s'intéresse aux technologies qui participent au développement de ce secteur surtout en Afrique.