Togo : défi des acteurs de la filière riz

Juillet 5, 2021 - 14:44
Novembre 23, 2021 - 15:59
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Togo : défi des acteurs de la filière riz

Le riz est la deuxième céréale produite dans le monde, mais seulement 6 à 10% de sa production est mise sur le marché international. Au Togo, la consommation de cette denrée classée troisième après le maïs et le sorgho, est entrée dans les habitudes alimentaires tant en zone rurale, qu’en milieu urbain. Mais force est de constater que la production locale du riz ne couvre pas les besoins du pays et de ce fait, les déficits en riz sont toujours compensés par les importations malgré les potentialités dont dispose le Togo pour une production quantitative.

Pour pallier ce déficit, le plan de développement de la filière riz a pour défi de pérenniser la production de 817 004 tonnes de riz paddy, qui équivaut à 490 202 tonnes de riz blanc, à l’horizon 2030. Une production qui nécessitera environ 1000 milliards de FCFA. L’objectif de cette filière permet non seulement d’accroître les revenus des producteurs de riz, mais également de favoriser l’employabilité et d’augmenter la production rizicole afin de contribuer à la sécurité alimentaire.

L’ambition du plan de développement de la filière riz vise la production et la transformation de 817 004 tonnes de riz paddy soit un équivalent riz blanc de 490 202 tonnes. Ce niveau de production correspond à 144%. Selon les perspectives de la filière, il est envisagé des résultats tels que : 817 004 tonnes de paddy produits, 431 400 tonnes de paddy traités par les unités modernes, 314 000 emplois directs créés, et des milliards de FCFA de valeur ajoutée au besoin projeté en 2030.

Le pari du gouvernement togolais peut être efficient si des actions relatives à l’aménagement de 17 800 ha pour le riz irrigué, l’aménagement de 51 600 ha pour le riz du bas fond, la maitrise de l’eau, la mécanisation de la récolte, l’introduction de variétés à hauts rendements (moyenne nationale visée de 4t/ha), sont mises en place. Pour ,ce faire, la promotion de MPME/PME pour la mécanisation agricole, le renforcement des ESOP et la promotion de nouvelles unités de production de semences, l'amélioration de la qualité du paddy, l'augmentation de la capacité de transformation, l'appui à la commercialisation, le suivi d’évaluation sont à encourager.

Source : MAEDR