Togo : de l’eau en toute transparence
A travers un arrêté en date du 5 mai 2021, le Ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, Bolidja Tiem, fixe les conditions d’exercice de l’activité de foreur professionnel d’eau à des fins commerciales.
Le forage d’eau consiste à creuser un sol pour en faire sortir de l’eau à des profondeurs données et ce, en un temps record. Cette activité, normalement soumise au régime de l’autorisation comme le dispose le code de l’eau, en son article 14, a été, pendant longtemps, exercée dans l’illégalité et dans l’ignorance totale des lois en vigueur par certains entrepreneurs.
Prise en compte par l’Etat car, permettant le renforcement de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, tant en milieu rural que semi-urbain, l’activité de foreur professionnel ne peut être viable que si elle est encadrée.
Parmi les nouvelles dispositions, l’artisan foreur ou l’entrepreneur de forage d’eau doit, dorénavant, être titulaire d'un diplôme attestant de sa compétence professionnelle dans la spécialité, justifier d'une expérience de 5 ans au moins dans ce domaine et disposer au minimum des moyens matériels et financiers. Ensuite, l’exercice professionnel de foreur est soumis à une demande d’autorisation (la carte professionnelle) délivrée par le Ministère de tutelle ayant une validité de deux (2) ans renouvelables.
« Les entrepreneurs de forage d'eau, en exercice à la date de publication de l’arrêté, doivent régulariser leur situation conformément à ses dispositions et dans un délai d'un an à partir de sa publication » précise, en définitive, l’arrêté.
