Togo : 940 876 tonnes d’ignames, produites de 2020-2021

L’igname est consommée au Togo, par près de la moitié de la population, sous la forme telle : bouillie, frite, pilée, cuite à la braise, ou pâte de cossettes d’igname. Elle est riche en énergie et encore plus riche en protéines, que le manioc. Ses épluchures servent à nourrir les animaux.

Novembre 10, 2021 - 09:51
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Togo : 940 876 tonnes d’ignames, produites de 2020-2021
Marché aux Ignames

Au Togo, selon la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID), la production d’ignames pour la campagne agricole 2020-2021, est de 940 876 tonnes.

Le ministère de l’agriculture togolais déclare : ‘’les rendements moyens sont en deçà de 10 tonnes/hectare, mais on peut obtenir des rendements qui peuvent aller de 15 à 20 tonnes par hectare, si on utilise de nouvelles variétés à haut rendement et si on respecte bien les itinéraires techniques ‘’.  

En effet, plusieurs contraintes entrent en jeu. Selon les études, il s’agit de la baisse de la fertilité des sols, des variabilités climatiques, du manque de cultivars performants, ainsi que des variétés résistantes adaptées à chaque zone.

Deuxième tubercule consommée au Togo, derrière le manioc, la production d’igname, est estimée à 858 000 tonnes en 2018 et à 874 000 tonnes en 2019.

La culture se retrouve dans toutes les régions du pays, avec de différentes variétés qui sont entre autres : Kratchi, Florido, Hè-abalo, Alassora, Laboco, Gnamiti, Djatiba, TDR 99/01169, TDA 89/02665, Brutani, Motchi, Moniya.

L’igname est reconnue comme une culture de rente, et est transformée dans l’industrie en farine fine blanche proche de l’amidon appelée fécule qui sert à fabriquer du glucose. La fécule rentre aussi dans la fabrication des gâteaux et sert à préparer du foufou tout comme l’igname cuite pilée. L’igname sert aussi à fabriquer des médicaments contre les maladies de la peau.

L’Etat togolais ambitionne améliorer la productivité et les rendements de la filière plantes à racines et tubercules (igname, manioc, patate douce) qui occupent plus de 15% de la surface agricole totale du pays, et ce, dès la campagne agricole 2021-2022.

 

 

 

Birénam KODO Journaliste Reporter d’images, Birénam KODO est une passionnée du monde des médias. Très minutieuse, elle s’intéresse particulièrement au secteur de l’agriculture, du développement durable, des industries culturelles, et à la protection des droits des enfants.