Côte d’Ivoire : Kouassi Yavo , étudiant mais aussi aviculteur

Kouassi Yavo Isaac Gyan, est un jeune aviculteur ivoirien. Il est né dans la commune de Treichville en avril 2001. Après l’obtention de son BAC, il s’inscrit en faculté de Droit à l’Université Catholique de Côte d’Ivoire (UCAO) où il poursuit sa Licence de droit option privé. En 2019, il lance sa première ferme avec un budget de 600.000FCFA. Aujourd'hui jeune aviculteur, il a réussi à mettre en place une petite entreprise qui le nourrit et qui l'aide à aller de l'avant. Dans l'interview ci-dessous, Kouassi partage avec nos lecteurs son expérience dans le milieu de l'élevage en Côte d'Ivoire.

Decembre 12, 2021 - 12:52
Decembre 15, 2021 - 17:59
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Côte d’Ivoire : Kouassi Yavo , étudiant mais aussi aviculteur
Koumassi Yavo est juriste, mais aussi aviculteur

Nzaranews:  Comment avez-vous eu l’idée du projet ?

Kouassi Yavo Isaac Gyan: C’était dans les vacances en 2019 que l’idée m’est venue, parce qu’à la base,  je n'exercait aucune activité génératrice de revuenu pendant les vacances.

En plus, je venais juste de déménager de Port bouet un quartier assez urbain de la ville d’Abidjan pour Bonoua une ville relativement plus calme .

J’ai donc réfléchir pendant tout le premier mois de Juillet et décidé d’emprunter de l’argent à ma mère, afin de mettre sur un pied une petite ferme dans l’arrière familiale .

Comment votre entourage a perçu le projet ?

Je dirais que les réactions sont toujours les mêmes quel que soit le business que l’on veut lancer. On vous déconseille de vous lancer  en vous disant "Il existe déjà beaucoup de d’éleveurs de poulet", "pourras tu concilier étude et élevage ? ",  "C’est une activité difficile" etc.

Quelles sont les difficultés que vous avez déjà eu à rencontrer en tant que novice dans le milieu ?

Je dirais avant tout, supporter le regard et l’avis des autres.  Car, ce n’est pas toujours facile de supporter les mauvais avis sur son business.

S’ajoute aussi les problèmes endogènes même au business telles que: les maladies comme la grippe aviaire, les infections etc.. On a aussi dans certains cas, le non-respect de contrat d’achat par certain client et la mort prématurée de certains poulets.

Il m’est déjà arrivé une fois de perdre un de mes bâtiments qui s’était effondré.

Pouvez-vous nous donner quelques propositions selon vous qui pourraient améliorer le secteur ?

Il y a beaucoup de chose à faire. Mais pour résumer, je dirais qu'il faut :

développer le secteur par des investissements de l’Etat dans les plus petites entreprises.
accompagner la recherche animale
assurer la réglementation et le contrôle de tous les produits destinés à la consommation des populations.