Céréales : ce qu’il faut savoir sur la production du maïs
Le maïs figure parmi les céréales les plus consommées en Afrique et dans le monde. Sa culture nécessite une connaissance et une préparation du sol. Aujourd’hui, les agriculteurs de la planète entière cultivent plus de maïs que toute autre céréale ; d’où sa demande devrait doubler d’ici 2050 dans les pays en développement.
Le maïs se cultive sans peine, dans les régions de hautes terres, les zones à faible altitude, en terrain plat et sur les pentes. La terre doit être ameublie à une bonne profondeur et le sol doit avoir une bonne structure, ainsi qu’un taux d’humidité et un drainage acceptable.
Plusieurs éléments sont essentiels pour un bon rendement de la culture du maïs. Pour ce faire le sol doit être entretenu par du fumier ou de l’engrais azoté (urée) pour augmenter les chances de fertilités.
L’ensemencement du maïs
Les agriculteurs doivent planter après que les premières grosses pluies sont tombées. Les graines doivent être semées à une profondeur de 5 à 10 centimètres, mais les sols plus lourds exigent une plantation plus superficielle et si le sol n’est pas labouré, des méthodes et des outils spéciaux sont nécessaires pour l’ensemencement. Les producteurs peuvent se servir d’une houe ou d’un bâton au bout pointu pour creuser des trous pour les graines, et mettre de l’engrais ou du fumier dans un autre trou quelques centimètres plus loin.
On peut cultiver le maïs aux côtés d’autres cultures tels que le niébé, les arachides, les fèves et le pois d’Angole sur le même lopin de terre et durant la même saison. Cela vous permet de cultiver plus de denrées, en plus de protéger celles-ci contre les maladies et d’améliorer la fertilité du sol.
Les variétés résistantes aux maladies et aux parasites, ainsi que les bonnes pratiques de gestion des cultures sont quelques-unes des méthodes pouvant servir à lutter contre les ravageurs.
Protéger les semences
Pour éviter une éventuelle pression des mauvaises herbes, il est important de sarcler la terre pendant toute l’année, même lorsqu’aucune culture n’y pousse. Le sarclage manuel des mauvaises herbes lorsqu’elles sont encore petites, peut s’avérer très efficace, mais prend beaucoup de temps.
Le labour de la terre permet de désagréger les mauvaises herbes, mais cela peut enfoncer davantage des graines de mauvaises herbes dans la terre lorsque c’est mal fait.
Le producteur peut utiliser des herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes, mais ils doivent être appliqués seulement par une personne avertie, qui sait le faire sans intoxiquer les êtres humains, les animaux ou les mauvaises cultures.
Une surveillance régulière de tout le champ constitue la base pour une lutte efficace contre les ravageurs et les maladies.
La culture intercalaire et les rotations de cultures peuvent aider à réduire la présence de ravageurs et de maladies.